1 mars 2010
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14:02
Nous sommes bien arrives a Mendoza. La nuit du samedi au dimanche s est bien passee, sans grande secousse. Le sol trembait toujours, et certains, apprehendant un autre reveil en panique, ont eu du mal a trouver le sommeil. Mais nous avons tous pu avoir quelques heures de repos.
En partant, le dimanche a 8h du matin, nous avons senti une autre secousse de degre 6 alors que nous descendions les bagages. Je lai a peine sentie, car l escalier et ma tete tanguaient de toute facon, et j avais tendance a penser que cetait moi qui faisait trembler les murs. Heureusement, sur la route, nous n avons eu aucune secousse, ce qui n aurait pas ete souhaitable sur les routes de montagne que nous avons emprunte. Etrangement, nous etions presque seuls a passer la frontiere, alors que nous craignions un mouvement general vers Mendoza.
Nous avons pu nous detendre, apres la tension continue de ces derniers jours, et prendre du repos. Meme si nous sommes desormais remis de notre choc, nous ne pouvons detacher nos pensees de ceux qui sont restes la bas, et ceux qui n ont pas de repos possible, parce qu ils ont perdu des proches, parce qu on sort encore des corps des decombres, parce que leur maison est en ruine, parce qu ils vivent dans un decor de fin du monde et qu ils ont vecu un terrible choc, parce que les malades des hopitaux se font soignes a l air libre, parce que les vivres n arrivent pas et que certains en arrivent a piller des supermarches, parce qu ils ont tout perdu, et que la terre ne s est toujours pas arretee de trembler pour eux...
En partant, le dimanche a 8h du matin, nous avons senti une autre secousse de degre 6 alors que nous descendions les bagages. Je lai a peine sentie, car l escalier et ma tete tanguaient de toute facon, et j avais tendance a penser que cetait moi qui faisait trembler les murs. Heureusement, sur la route, nous n avons eu aucune secousse, ce qui n aurait pas ete souhaitable sur les routes de montagne que nous avons emprunte. Etrangement, nous etions presque seuls a passer la frontiere, alors que nous craignions un mouvement general vers Mendoza.
Nous avons pu nous detendre, apres la tension continue de ces derniers jours, et prendre du repos. Meme si nous sommes desormais remis de notre choc, nous ne pouvons detacher nos pensees de ceux qui sont restes la bas, et ceux qui n ont pas de repos possible, parce qu ils ont perdu des proches, parce qu on sort encore des corps des decombres, parce que leur maison est en ruine, parce qu ils vivent dans un decor de fin du monde et qu ils ont vecu un terrible choc, parce que les malades des hopitaux se font soignes a l air libre, parce que les vivres n arrivent pas et que certains en arrivent a piller des supermarches, parce qu ils ont tout perdu, et que la terre ne s est toujours pas arretee de trembler pour eux...